Conférence Partage de la Rue en photos

Une trentaine de personnes étaient présentes le 13 mars à la maison de la vie associative à Aubagne pour entendre parler de code de la rue et pouvoir de la pédale, lors de la conférence “Partage de la rue” organisée par Action Vélo.

Jean-Paul Klein puis Olivier Razemon ont su intéresser leur auditoire l’un par un exposé technique l’autre par des propos très vivants.

Des questions posées par la salle ont permis de continuer le débat.

Maintenant la balle est dans le camp des élus aubagnais (qui ont brillé par leur absence …), le livre “le pouvoir de la pédale” d’Olivier Razemon sera offert à notre maire avec la dédicace de son auteur … par contre on pouvait noter la présence de Jean-Yves Petit, vice-président à la région, délégué aux transports et à l’éco-mobilité.

A Aubagne le vélo mérite une autre attention.

L’appui vélo devant la maison de la vie associative vite rempli

Il manque des appuis vélos …

Jean-Paul Klein

Un diaporama de présentation du code de la rue

Olivier Razemon

A noter sur vos agendas

Deux dates à retenir :

Tout d’abord le vendredi 13 mars à partir de 18h30 à la Maison de la Vie Associative (140 Allée Robert Govi Aubagne, quartier des Défensions) Conférence  Partage de la Rue , comment partager la rue entre tous les utilisateurs, mise en place d’un code de la rue : “Une route plus sûre jusqu’au cœur des villes. C’est de cette volonté qu’est née la démarche du code de la rue, conciliant sécurité et circulation, écologie et partage de l’espace public.”

Avec Jean-Paul Klein, référent AF3V pour le Var, ancien président de Toulon Var Déplacement et Olivier Razemon (voir son blog : http://transports.blog.lemonde.fr) auteur du livre le Pouvoir de la pédale  ou comment le vélo transforme nos sociétés cabossées.

Ensuite le samedi 11 avril de 10h à 17h 3eme forum du vélo à Aubagne Cours Foch.

Petit retour en arrière sur les 2 précédents forums : ici et  pour l’annonce et pour les images c’est ici et .

 

 

Manifeste des sans-voie « irresponsables »

Manifeste à l’initiative de vélorution.org

Des centaines de milliers de cyclistes roulent au quotidien dans les rues des villes de France. Elles et ils le font dans des conditions dangereuses parce que, avec le soutien des pouvoirs publics et au mépris des usagėr·e·s de la voirie les plus vulnérables, les véhicules motorisés se sont accaparé l’espace public (Pourtant, plus il y a de cyclistes dans une ville, plus cette ville est agréable pour toutes et tous).

Alors oui, pour essayer de devancer la meute motorisée (son bruit, ses gaz mortels…), il arrive aux cyclistes de passer au rouge.
Et oui, il leur arrive aussi de prendre un sens interdit, parce qu’il est moins dangereux de croiser un scooter, une moto ou une voiture que de se faire doubler par eux.
Et oui encore, elles et ils roulent parfois sur les trottoirs pour fuir le tohu-bohu et la pollution.

  • Je déclare être l’un·e de ces cyclistes : illégal·le mais légitime.
  • Je déclare avoir brûlé un feu, avoir pris un sens interdit, avoir roulé au pas sur un trottoir pour échapper à l’asphyxie.
  • Je déclare que, pour ma sécurité et en toute sécurité, je continuerai à le faire, dans le respect absolu des piétons et sans gêner les autres usagers, tant que n’aura pas été complètement mis en place le code de la rue que nous réclamons.
  • Je déclare également rejeter la contrainte d’avoir à me protéger moi-même de la violence motorisée par un casque ou un gilet fluo, et d’accréditer ainsi l’idée que se déplacer à vélo est dangereux en soi.
  • Je comprends que ma pratique cycliste puisse déplaire, mais je refuse de suivre à la lettre un code de la route qui n’a été conçu que pour faciliter la prolifération des véhicules motorisés.

J’invite tou·te·s les usagėr·e·s à débattre sereinement des règles d’un espace public réinventé, apaisé et libéré de l’emprise mortifère de la puissance, de la vitesse et de la pollution. En attendant, j’estime que la responsabilité de la violence routière et des mort·e·s par la pollution doit être imputée aux véhicules motorisés et non aux victimes. Les scooters, motos et voitures sont indésirables en ville car ce sont eux la source de tous les dangers. Leur disparition est souhaitable en même temps que toute la signalisation et les règles qui ont été conçues pour eux et à cause d’eux mais qui sont inutiles aux autres modes de déplacement. Pour commencer, les pouvoirs publics doivent abaisser partout les seuils de vitesse maximale, agir pour rendre la ville respirable et mettre fin à la fausse concurrence entre le vélo, la marche à pied et les autres modes de déplacements actifs.

J’appelle tou·te·s les cyclistes à signer ce manifeste et à rejoindre la vélorution. C’est tou·te·s ensemble que nous réinventerons nos villes et reprendrons en main notre avenir !

Je signe.

 

La ville en vélo pour tous